Projets en cours

Panorama des unités de services numériques dans le monde : comment les gouvernements accompagnent-ils la transformation numérique des administrations publiques ?

Samuel Defacqz et Steve Jacob (Département de science politique, Faculté des sciences sociales)

Pour piloter et mettre en œuvre la transformation numérique des administrations publiques, plusieurs gouvernements à travers le monde ont créé des unités de services numériques. Pionniers en la matière, le Royaume-Uni et le Danemark ont ainsi créé, dès 2011, le Government Digital Service et la Digitaliseringsstyrelsen. D’autres gouvernements ont suivi comme l’Estonie, les États-Unis, ou encore la France. Au niveau fédéral, le Canada s’est doté d’un Service numérique canadien à partir de 2017. Ce projet de recherche vise à cartographier ces différentes unités de services numériques dans les pays de l’OCDE et à mener des études de cas détaillées.

L’évolution des métiers et corps d’emploi de la fonction publique face à la transformation numérique

Steve Jacob (Département de science politique, Faculté des sciences sociales).

Au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a adopté plusieurs stratégies visant à favoriser la transformation numérique (TN) gouvernementale et à introduire l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur public. Dans ce cadre, les ministères et organismes publics québécois sont amenés à réfléchir à l’évolution des compétences, des métiers et des corps d’emploi de leurs employés. Ce projet de recherche vise à documenter les démarches mises en place ou à prévoir pour adapter les corps d’emploi dans un environnement où les technologies prennent de plus en plus de place.

Les biais algorithmiques dans la décision publique. Étude des moyens mis en place pour les identifier, atténuer ou supprimer.

Steve Jacob (Département de science politique, Faculté des sciences sociales)

L’introduction de l’intelligence artificielle dans le secteur public fait face à plusieurs défis qui sont d’ordre social, éthique et légal. En effet, la prise de décision entièrement automatisée est susceptible d’entraîner des répercussions importantes pour les personnes concernées qui se verraient par exemple refuser un avantage social ou l’admission dans un pays au risque d’entraîner l’exclusion ou la discrimination de certaines personnes. Cette recherche met l’accent sur l’enjeu des biais algorithmiques dans la prise de décision publique et documentera les moyens pouvant être mis en œuvre pour les identifier, atténuer ou supprimer.

L’approche agile dans le secteur public

Steve Jacob et Samuel Defacqz (Département de science politique, Faculté des sciences sociales)

Depuis la publication du Manifeste pour le développement Agile de logiciels en 2001, la méthode de gestion agile s’est implantée dans de nombreuses organisations privées qui l’utilisent notamment dans le développement de projets technologiques complexes. Ce n’est que plus récemment que les organisations publiques ont adopté à leur tour l’approche agile. Cette recherche présentera des applications de la gestion agile dans le secteur public. De plus, à l’aide d’une revue de la littérature, cette recherche répondra aux questions suivantes : À quelles fins la gestion agile est-elle adoptée dans le secteur public ? Quels sont les résultats escomptés ou obtenus grâce à l’approche agile? Quels sont les facteurs qui favorisent ou entravent l’adoption de cette approche dans le secteur public?

Identifier et développer les compétences transversales futures à travers l’analyse des impacts des technologies numériques et de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers professionnels (2020-2022). 

Tania Saba, École de relations industrielles, Université de Montréal et Steve Jacob, Département de science politique, Université Laval.

Le projet étudie les retombées de l'adoption des technologies dites « perturbatrices » sur l'évolution des compétences et les moyens de les acquérir en s'attardant à la fois aux dynamiques organisationnelles et sociales qui les sous-tendent. Trois objectifs sont poursuivis : 1- Identifier les compétences transversales "du futur" et anticiper la nature et l’étendue de l’impact des technologies numériques sur la définition des systèmes et des familles d’emplois,  2- identifier les différences selon les profils de la main-d’œuvre et les domaines de formation et 3- recenser les stratégies et les actions qui visent le développement des compétences futures ainsi que des obstacles qui risquent de le freiner.

La formation asynchrone : un outil pour le développement des compétences numériques ? Analyse de la littérature sur la consolidation des apprentissages des formations asynchrones

Mathieu Ouimet – Université Laval – FSS – Département de science politique,  Steve Jacob – Université Laval – FSS – Département de science politique et Patrick Plante – TÉLUQ – Département Éducation

Cette recherche documente les facteurs qui favorisent ou entravent la consolidation des apprentissages des formations asynchrones. La consolidation des apprentissages regroupe une dimension individuelle (ex. la rétention de la part de l'apprenant) et une dimension collective (ex. le transfert vers les membres de l'équipe).

Pour identifier les facteurs qui favorisent ou entravent la consolidation des apprentissages lors de formations asynchrones, l’équipe de recherche réalisera une revue de portée de la littérature.